Chaudes ou froides, les sauces embellissent nos plats. Pour ce faire, le marché répond à toutes les tendances de consommation vers des ingrédients plus sains, des recettes plus vertueuses, un approvisionnement local, des emballages recyclables… mais toujours sans concession sur le goût et le plaisir !
Par Sylvie Druart
Tomatées, cuisinées ou froides, les sauces connaissent des performances inégales. Pour leur part, les bases tomatées (coulis, concentré, pulpes, tomates pelées) “continuent leur progression par rapport à 2020 avec une augmentation de 1 % en volume et de 5 % en valeur (Nielsen P5)”, affirme Nicolas Frisch, directeur marketing France et Benelux de Mutti. De leur côté, les sauces cuisinées forment un marché tout aussi important, avant tout porté par les sauces tomates et les pestos qui ont le vent en poupe depuis plusieurs années. La catégorie comprend de nombreux acteurs, petits et grands, dont certains opèrent dans le rayon pâtes également, avec une assise plus forte au global. Enfin, les sauces froides ou les condiments se placent tous en recul à -5 % à fin août (Nielsen P8 2021).
Pareil qu’ailleurs Les tendances de consommation relevées sur ces catégories rejoignent celles d’autres marchés alimentaires : plaisir et goût, local et origines, bien-être et bio, proche du fait