Le scandale du horsegate de 2013 a laissé des traces sur le marché du surgelé salé, et notamment sur celui des plats préparés qui connaît toujours des évolutions négatives. Toutefois, certaines catégories s’en sortent mieux, comme les accompagnements qui ont su rassurer en proposant des produits bio, labellisés et sans résidu de pesticides.
Par Sandrine Panossian-Kahn
Les points forts
♦ Surgelé salé Il se stabilise et repart à la hausse
♦ Marché des accompagnements Dynamisé par le bio, il performe
♦ Traçabilité et naturalité Une tendance forte associée à la qualité
“Après avoir souffert pendant de nombreuses années, le marché des surgelés vient de connaître trois périodes successives de croissance”, analyse Virginie Habermacher, directrice marketing de Findus France. Selon les données IRI à P6 au 16/06/19 (HMSM online France), il se situe à -0,3 % en valeur, donc stable, et depuis le début de l’année, il enregistre une hausse de +1,6 % en valeur sur 6 mois. Il s’agit, en effet, d’un produit qui est consommé par 9 consommateurs sur 10 et connaît une pénétration à 89,7 % (acheté par tous au moins une fois par an). “Le surgelé salé constitue un rayon très vaste, analyse Aurore Roussel, responsable Marketing de Cité Gourmande, puisqu’il concerne les viandes, les entrées, les plats cuisinés, les frites et les pizzas”. La Compagnie Artique constate que le surgelé salé est un marché à opportunités mais qui perd des actes d’achat. Une situation due au changement important des pratiques alimentaires de la part des consommateurs : les repas ont, en effet, tendance à se déstructurer (24 % des repas sont pris hors domicile selon Kantar à fin novembre 2018) et à se simplifier (moins d’entrées, de fromages et de desserts pour plus d’apéritifs), ce qui engendre une perte de volume. Par ailleurs, 80 % des consommateurs se disent