Avec un taux de pénétration en constante évolution, le marché de l’alimentation bio enregistre toujours une progression à deux chiffres. Le nombre de références augmente considérablement dans le linéaire, laissant parfois perplexes certains consommateurs historiques.
Par Sidonie Wathier
Les points forts
► Croissance L’épicerie drive la croissance
► Offre De plus en plus large
► Attentes De la transparence et de l’engagement
L’alimentation bio affiche une insolente croissance, et ce, depuis plusieurs années : +20,6 %. Le chiffre d’affaires, tous circuits GMS confondus, atteint 4,7 milliards d’euros hors DPH (source IRI CAM fin août 2019). Un marché de poids qui
attire toujours plus de nouveaux intervenants, persuadés de pouvoir occuper une belle place. Sans surprise, la catégorie de l’épicerie drive la croissance et concentre l’essentiel des achats avec 89,5 % de taux de pénétration. À eux seuls, le repas, le petit déjeuner et les biscuits représentent 70 % sur le total épicerie. Parmi les évolutions de l’année, l’évolution du profil des consommateurs. En effet, les petits et acheteurs moyens achètent davantage que les “gros”.
Une explosion de l’offre Comme l’an dernier, le nombre de références a considérablement augmenté. Les marques historiques développent toujours leurs gammes, talonnées par les MDD qui rattrapent, ainsi, leur retard et les marques conventionnelles. Ces dernières ont multiplié par quatre leurs
références bio sur les trois dernières années, et plus spécifiquement sur l’épicerie. Le rayon concentre la croissance enregistrée avec, en tête des ventes, les biscuits, les pâtes à tartiner, les conserves, les légumes, les boissons chaudes et le petit déjeuner. La marque Bjorg conforte son positionnement sur le sucré avec de nouvelles références de boissons végétales, à base de coco et