L’apéritif se présente comme l’emblème de la convivialité à la française : pour ce moment privilégié, moult alternatives se présentent à nos concitoyens : graines, chips, biscuits salés, extrudés, etc. Mais cette année, l’inflation se pose en embuscade et génère quelques arbitrages à l’achat. Par Sylvie Druart
A retenir: Des recettes de plus en plus courtes; l’inflation qui rebat les cartes
Une étude réalisée par le Syndicat des apéritifs à croquer et l’ObSoCo montre le rapport des Français à l’apéritif aujourd’hui et comment la convivialité se redessine après deux ans de pandémie. Au final, l’apéritif est une habitude bien ancrée chez 90 % des Français à leur domicile, pour 32 % une fois par semaine ou plus. C’est également un vecteur de lien social et qui s’est particulièrement intensifié depuis la crise sanitaire : 60 % des Français prennent exclusivement l’apéritif en compagnie, pour un moment de partage et de convivialité. L’apéritif se présente sous une diversité très large de formats : en famille pour 66 %, dînatoire pour 48 %, lié à des événements particuliers pour 47 %, en vacances pour 45 %, et en fin de semaine pour 45 %. Il est aussi partagé devant un film ou une série (22 %), avant une soirée (19 %) ou pendant une soirée jeux (13 %). L’apéro visio perdure chez 7 % des Français. Les produits préférés des Français sont les biscuits salés (39 %), les tuiles (37 %), les graines et fruits à coques non salés (36 %), les soufflés (36 %), les fruits à coques salés, grillés et