Le poisson représente toujours un produit difficile à préparer, selon les Français. Dans un tel contexte, les marques jouent la carte de la pédagogie et multiplient les sources d’inspiration.
Les arbitrages sont encore présents. La période de fin d’année permet aux intervenants de réaliser un bon chiffre d’affaires sur les produits de la mer, et plus particulièrement sur les références consommées à l’apéritif et le saumon. Une motivation importante pour les acteurs du marché, qui multiplient à cette période, innovations, promotions et campagnes de communication. « En poisson nature, nous avons mis en place un dispositif pour inspirer le consommateur avec de délicieuses recettes et du cashback panier sur l’application Jow, à la rentrée sur le colin d’Alaska et le cabillaud mais, aussi, durant les fêtes de fin d’année sur le saumon. En poisson pané, notre enjeu, en tant que leader, consiste à travailler la préférence de marque vs la MDD et regagner de la part de marché grâce à de fortes prises de parole en média pour nos marques Croustibat et Findus en 2024, qui se poursuivra début 2025. Nous envisageons également un temps fort en magasin sur Croustibat dès mars 2025 », indique Natacha Brouste, cluster marketing manager pour Nomad Foods (Findus). Le groupe investit fortement en publicité TV, mais pas seulement, comme ses principaux concurrents. Pour toucher une cible plus large, et plus jeune, Findus se concentre aussi sur le digital. Depuis la rentrée, l’intervenant s’est associé avec trois influenceuses qui mettent en avant les produits dans des storys et des reels.
Sur le terrain, un lien essentiel
Si les réseaux sociaux font recettes, les bonnes vieilles méthodes de promotions sur les points de vente restent légitimes. « Nous travaillons la promo et incitons à l’essai. Nous avons fait une grande opération en mars dernier sur Croustibat. Pour l’achat d’un produit, les consommateurs pouvaient avoir accès à une sortie en parc d’attraction en famille ou à des jeux de plateaux à télécharger. Cela a bien marché », souligne Natacha Brouste. Selon la taille de l’entreprise, les investissements diffèrent. « En tant que PME, nous nous devons d’être astucieux et efficaces dans notre stratégie. Nous privilégions les partenariats avec les enseignes à travers la distribution de prospectus, les opérations en magasins, la visibilité en drive, commente Alexia Muller, directrice marketing Escal. Nous signons aussi des partenariats avec les ONG, par exemple avec ASC et MSC pour la Semaine de la Pêche et de l’Aquaculture Responsable, ainsi qu’avec des influenceurs pour la création de recettes, de jeux-concours et de mise en avant. Nous participons également aux concours d’innovation des médias et lors des salons. Nous avons la chance que nos produits soient bons et puissent convaincre nos partenaires ». Un élément indispensable pour faire entendre sa voix !