Les marchés du sel et des épices enregistrent des progressions différentes : le sel en légère baisse et les épices en croissance. Sur ces deux segments, les consommateurs cherchent à avoir des produits d’origine, dont la provenance est claire, ce qui explique la bonne santé des sels d’origine et des gammes d’épices locales. Quant au Bio, il affiche des progressions à deux chiffres.
Par Sandrine Panossian-Kahn
Les points forts
► Sel d’origine En forte croissance en valeur
► Épices Ils se portent bien
► Huiles Elles progressent en valeur
En légère décroissance de -0,7 % en valeur (Évolution valeur à CAM P9 – HMSM – IRI), le marché du sel est en quête de naturalité et de réassurance. “La Baleine, marque leader sur le marché du sel et pesant plus de 30 % (PDM Valeur – CAM P9 – HMSM – IRI) tire ainsi le marché vers le haut avec une belle progression de +1,7 % en valeur”, estime Joséphine Mallard, cheffe de produits Sels de Table La Baleine. À P6 2019 (données IRI – GMS), le volume global correspond à 43 797 tonnes de sel et à 93 millions d’euros. Le marché se répartit en deux segments : le sel blanc et le sel d’origine. “L’ensemble du sel est en baisse de -5,9 % en volume depuis P6 2008, Le sel blanc se situe à -20 % en volume et à -5,41 %