Ce moment incontournable de la journée fait rimer gourmandise et plaisir. Autant de valeurs qui ont été précieuses pendant les mois de confinement et des alliés de poids pendant la période. Pour leur part, céréales et tartinables se retrouvent inévitablement sur la table du petit déjeuner.
Par Sylvie Druart
Les points forts
► Consommation Le plaisir en tête
► Bio Une valeur refuge
► Innovation Plébiscitée par les consommateurs
Le petit déjeuner est un moment de consommation fort ancré dans les habitudes des foyers : 96 % des Français prennent, en effet, le petit déjeuner à la maison, en moyenne 6 fois par semaine. Il représente 32 % des actes de consommation de la journée. “C’est le moment de consommation qui compte le plus d’actes de consommation dans la journée pour les Français”, précise Matthieu Petit, chef de groupe Nutella. Ainsi, les céréales, les pâtes à tartiner, les miels, les confitures et les biscuits représentent 1,9 milliard d’euros de chiffres d’affaires, en progression de 6,3 % sur les 10 dernières années. Sur le court terme à P8 (total France Nielsen), la catégorie montrait une croissance de 7,1 %, révélant ainsi pleinement un effet confinement. En outre, tous les segments du petit déjeuner étaient en croissance, excepté les biscuits…
Dans le bol Céréales et tartinables ont, pour leur part, très largement tiré leur épingle du jeu de la période de confinement. “En ce qui concerne les céréales, le marché se présente de manière dynamique, +9 % en cumul à date (CAD P8 Nielsen) en valeur, +8,3 % en volume”, précise Nora Torkhani, directrice marketing France de Nestlé Céréales. Des céréales achetées plus souvent,