Sans surprise. Les trois épisodes caniculaires de l’été 2015 ont entraîné un impact bénéfique sur les ventes de boissons rafraîchissantes sans alcool et les eaux. Selon un communiqué publié par IRI et Climpact-Metnext en septembre2015, la météo a joué un rôle important sur l’ensemble des produits de grande consommation et plus particulièrement sur les liquides avec “près de 21° en moyenne de juin à août sur chacun des trois mois et même une courte période de canicule en tout début de juillet”. Le marché des BRSA et Eaux a, ainsi, enregistré une croissance de +2,4% en valeur pour un chiffre d’affaires de plus de 7?milliards d’euros (source IRI CAM janvier2016). Tous les segments sont concernés par ces bons résultats, avec, toutefois, une plus forte évolution pour les eaux.
Soif de naturalité C’est l’un des paradoxes du marché. Les Français sont insuffisamment hydratés. 50% boivent moins d’1,5 litre – le volume moyen pour une hydratation satisfaisante – et deux sur cinq aimeraient boire davantage (source Credoc). Parallèlement, ils affichent une préoccupation constante de leur bien-être et souhaitent une alimentation plus saine et équilibrée selon l’étude santé 2015 réalisée par l’Ifop. “Si les Français ont envie de se faire plaisir dans un contexte morose, ils aspirent dans le même temps à des produits plus sains et plus naturels. Leur exigence porte sur la qualité des produits, le goût et les saveurs. La naturalité, la santé et le plaisir représentent désormais un des moteurs de l’acte d’achat”, constate un porte-parole de Danone Eaux France. Le marché des eaux connaît, ainsi, une hausse de +5% en valeur et +5,6% en volume (source IRI CAM janvier2016). “Il a été très dynamique en 2015, au-dessus de ses tendances historiques. La météo explique à elle seule environ 50% de sa croissance”, commente Philippe Gallard, directeur marketing Nestlé Waters. Au sein des eaux nature, les eaux plates enregistrent