
L’association InterVeg, qui réunit 5 entreprises françaises, lance la première coalition dédiée à l’alimentation végétale en France.
InterVeg, une association française composée de 5 entreprises (Hari&Co, Accro, HappyVore, La Vie & Swap Food), annonce ce jour son lancement officiel. Face à l’urgence sanitaire et climatique, et alors que la France entre en pleine phase de croissance sur le végétal, InterVeg se donne pour mission de faire du repas végétal une évidence. L’association entend mobiliser les décideurs et le grand public autour d’une vision commune : une alimentation durable, saine et souveraine.
Un moment charnière pour ancrer durablement le végétal dans nos assiettes
La France, première puissance agricole européenne, voit émerger une dynamique prometteuse sur le végétal. Le rayon traiteur végétal a connu une croissance en valeur de +33 % entre 2022 et 2024 (IRI), portant le marché total à 177 M€ en 2024 : une performance exceptionnelle dans un contexte particulièrement tendu pour la GMS. Cette dynamique est notamment portée par cinq leaders français – Hari&Co, Accro, HappyVore, La Vie et Swap Food – qui unissent aujourd’hui leurs forces au sein d’InterVeg. Une opportunité unique s’offre à notre pays pour devenir leader européen de cette transition alimentaire.
Des bénéfices prouvés pour la santé, la planète et l’économie
Notre consommation de viande bovine repose à 23 % sur les importations (Interbev) et jusqu’à 44% pour la viande de volaille (ANVOL). Une alimentation plus végétale renforce la souveraineté alimentaire, tout en limitant les importations de protéines pour l’élevage. C’est également un formidable levier sanitaire pour réduire de 51 % les risques de maladies cardiovasculaires (American Heart Association, 2021), de 34 % ceux de diabète de type 2 (NIH), de 46 % les risques de cancer du côlon et de 73 % ceux du cancer du rectum (Journal of Health, Population and Nutrition).
Selon les experts, accélérer la transition vers une alimentation plus végétale réduirait de 49% les émissions carbone du secteur alimentaire d’ici 2050 (GFI), diviserait jusqu’à 3,3 fois les surfaces agricoles nécessaires (ADEME) et diminuerait de moitié la consommation d’eau douce (UCLA).
Deux priorités stratégiques
InterVeg concentrera d’abord ses efforts sur :
- Le plaidoyer auprès des acteurs institutionnels, pour un cadre réglementaire favorable ;
- Une communication innovante, pour faire évoluer les habitudes alimentaires.
Une démarche constructive et non idéologique
« Notre ambition est de faire du repas végétal une évidence, sans renier la tradition culinaire française », déclare Nicolas Dhers, président d’InterVeg. L’association se veut un espace non partisan de collaboration, d’ouverture et de responsabilité pour structurer une filière inclusive et durable.
C.Bu