A bientôt 200 ans, (la première conserverie a ouvert à Nantes en 1824), la conserve retrouve ses lettres de noblesse et redevient à la mode. La crise sanitaire de 2020 lui a permis de s’offrir une seconde jeunesse et de mettre en avant ses atouts qui la placent dans l’air du temps. Par Sandrine Panossian-Kahn
A retenir: un marché stable qui diversifie ses formats
La conserve fêtera ses 200 ans en 2024 mais reste toujours incontournable. Le marché représente 646 000 tonnes et un chiffre d’affaires de plus d’1 milliard d’euros. A P08 2022 (données IRI arrêtées à mi-août HMSM Drive), il est en recul de -5,4 % en volume et de -2,8 % en valeur, des résultats à relativiser car le marché est très sensible à la crise sanitaire. Il s’agit d’un vrai marché de masse avec un taux de pénétration de plus de 98 % et une fréquence d’achat relativement élevée, de l’ordre de 18 actes d’achat par an. Pour Nielsen, le marché à P08 2022 est en croissance valeur de +5,7 % et en décroissance volume de -2,2 % versus N-1 (HMSM Proxi Drive SDMP / +2,5 % en valeur et -6,8 % en volume versus N-2). Au CAM P07 2022 vs N-1, il est en baisse de -1,7 % en valeur et de -5,5 % en volume (vs N-2 : -3,4 % en valeur et -10 % en volume). Selon l’Uppia (Union interprofessionnelle pour la promotion des industries de la conserve appertisée), la conserve est restée un incontournable pour les Français sur 2021. “Avec la crise sanitaire, les consommateurs ont redécouvert les