En janvier 2021, le commerce de détail et de gros a perdu 1655 emplois après avoir reculé de 2590 en décembre. Le commerce se portait bien avant la crise et affichait des prévisions de création d’emploi positives. Dans la situation actuelle il est difficile de prévoir le moment du redémarrage de la création d’emplois dans le secteur, révèle le Rapport National sur l’Emploi en France d’ADP , mesure chaque mois la croissance de l’emploi salarié du secteur privé – hors agriculture en France métropolitaine. Il fournit une indication mensuelle des tendances du marché du travail fondées sur des données réelles liées à l’emploi. Il est réalisé à partir des statistiques d’effectifs déclarés des clients français d’ADP, spécialiste mondial de la gestion du capital humain, qui gère, chaque mois, notamment plus de 3 millions de fiches de paie de salariés en France.
« L’économie française a continué de perdre des emplois en janvier et, si le rythme se ralentit, il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions de reprise » a déclaré Carlos Fontelas De Carvalho, Président d’ADP en France, Suisse et Tunisie. « Le secteur des services financiers recommence à créer des emplois mais ceux du commerce ou encore de l’industrie continuent de reculer. »
Dans le détail, l’emploi dans le secteur de l’industrie manufacturière chute de 1 225 emplois, après avoir reculé de 2434 en décembre. Ces chiffres montrent clairement un ralentissement, dû aux peurs et disruptions liées à la deuxième vague et une incertitude croissante. .
L’emploi dans les services professionnels, qui comprennent l’administration, les services aux entreprises et les secteurs technologiques, recule de 533 postes en janvier après en avoir perdu 1298 en décembre.
Les services financiers, d’intermédiation financière et de l’assurance regagnent 391 emplois en janvier, après une modeste croissance de 30 postes en décembre. La France a le plus important secteur bancaire en Europe continentale et un ralentissement est probable les mois prochains. Avec un recul des demandes de crédits, une augmentation des taux et des liquidations de petites et moyennes entreprises et un recul possible pour des produits d’assurance à long-terme.