La pandémie a donné un coup d’accélérateur à la digitalisation des commerces. Si l’omnicanal a révélé son potentiel pendant les deux confinements, la transformation numérique à marche forcée n’a pas toujours eu les effets escomptés.
Lors du second confinement, le groupe Fnac Darty a connu, comme la grande distribution, la fermeture de ses rayons “non essentiels”. Cette mesure gouvernementale destinée à rétablir l’équité entre les grands magasins et le commerce spécialisé et/ou indépendant, a conforté le positionnement omnicanal du groupe, pionner sur le digital. Rappelons-nous que Darty a inventé le terme “click & collect” (et en est propriétaire) depuis… 2009. “Dès que vous fermez un magasin, il y a un phénomène de report des achats sur Internet qui s’estompe à leur réouverture”, rappelle Benoît Jaubert, directeur exploitation du groupe Fnac Darty. En novembre, les ventes ont triplé sur le on-line. Pas suffisant, cependant, pour
atteindre les objectifs de vente fixés pour Noël sans l’apport du commerce physique. Les 296 points de vente Fnac-Darty enregistrent, chaque année, 30 % à 35 % de leur chiffre d’affaires annuel en décembre. Le magasin reste un pilier nécessaire dans la stratégie digitale de l’enseigne.
À flux tendus En novembre, tous les produits techniques étaient disponibles en click and collect. Pour se différencier d’Amazon, la Fnac a développé une offre de retrait en une heure pour les produits éditoriaux. “L’avenir