Aujourd’hui, la figure de style est incontournable. Le parcours numérique du magasin digital s’inscrit dans toute stratégie commerciale. Mais il n’y a pas si longtemps, dix ans à peine, le consommateur n’avait pas beaucoup le choix. Avant de se rendre dans son point de vente, il avait reçu dans sa boîte aux lettres un flyer, quelques publicités : de quoi lui permettre d’être averti des promotions en cours. Puis, on lui a proposé de l’affichage dynamique en magasin. Ce que l’on appelle aujourd’hui affichage passif. Tout simplement parce que le consommateur subissait une information diffusée sur des écrans. “C’était ça, il y a dix ans. Des écrans positionnés un peu n’importe comment dans les points de vente que personne ne regardait”, souligne Damien Petit, directeur conseil au sein de Digiperformance, cabinet conseil en stratégie marketing digital. Puis est arrivé l’Internet 2.0 “où le client est devenu bien souvent plus informé que le vendeur, ce qui a généré d’autres problématiques. En revanche, rien de neuf du côté du digital media : l’information diffusée, plus ou moins intéressante, n’était toujours pas regardée”, ajoute-t-il. L’histoire s’enchaîne avec le développement du e-commerce, du m-commerce. “Et l’on continue à installer des écrans sans vraiment se poser de questions. Les réflexions sur les contenus n’ont absolument pas été abouties. L’usage de la consommation dynamique restait toujours le même alors que le consommateur, lui, était passé complètement dans l’ère digitale en utilisant Internet à l’extérieur comme à l’intérieur du point de vente, avec son mobile”. Une époque où toutes les études crient au génie. Le digital media est impactant. Les messages diffusés sur écran sont nettement mieux mémorisés que sur n’importe quel autre support. Fantastique ! Sauf que ces écrans ne sont pas regardés. Exemple : le temps de lecture du consommateur en linéaire se situe en 4 et 7 secondes pour des
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