Sur ce marché, la guerre des définitions perdure, les querelles de chapelle également. Certains se refusant de parler d’ERP dans le monde de la distribution parce que n’intégrant pas les trois grandes fonctions que sont la comptabilité, la gestion commerciale et la production. Pour Guy Tubiana, président de TVH Consulting, l’ERP est la fédération des processus fonctionnels sur un même logiciel, mais surtout autour d’un même environnement technologique (système d’exploitation, base de données, interface utilisateur, outil de développement, etc.). Le grand avantage est que le passage d’une version à une autre se passe sans dommage. “Il est inéluctable d’aller vers l’ERP parce que d’abord l’ensemble est cohérent et homogène. Par ailleurs, tout doucement, les fonctionnalités métier deviennent de plus en plus des best of breed”, précise-t-il. Certains ERP sont, en effet, spécialisés dans des domaines particuliers, SAP dans la finance en est le meilleur exemple. Il faut également compter avec les solutions verticales, des progiciels intégrés et adaptés à un métier particulier qui peuvent s’assimiler à un ERP. Tel est le cas des 3 principaux éditeurs d’ERP avec leurs solutions Microsoft Dynamics AX for Retail, d’Oracle avec Retek, SAP for retail. Viennent ensuite Sage, Infor, Générix, Lawson.Au final, la grande distribution alimentaire a souvent fait le choix d’un ERP pour un certain secteur fonctionnel et a gardé des progiciels spécialisés ou développés en propre pour son cœur de métier: achats, approvisionnements, réappros, etc. Cependant, certaines enseignes
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