Logistique, inventaire, suivi de produit à l’unité, encaissement… Tous ces processus sont désormais bien maîtrisés dans la distribution. Cette dernière se tourne aujourd’hui vers l’expérience client afin de capitaliser sur ses investissements technologiques et d’améliorer son chiffre d’affaires en point de vente.
Par Sylvie Druart
Les points forts
► Applications Elles se démultiplient
► Technologie Désormais éprouvée
► Avenir Téléphone en UHF ?
“Je confirme que le marché est très actif : nous avons des projets en RFID avec des clients textile, pour des raisons historiques. Pas mal d’enseignes dans ce secteur ont passé le cap et continuent d’investir. Nous avons eu également de très beaux succès l’année dernière en étiquettes RFID avec lesquelles nous avons embarqué de nouveaux clients”, débute Julien Thibult, directeur des Ventes RFID & Protection Source de Checkpoint Systems France. La RFID poursuit donc son chemin tranquillement, loin du raz-de -marée promis dans les années 2000. Les cas d’usage qu’elle remplit sont à la fois nombreux et très imbriqués entre eux : depuis les mouvements en entrepôt jusqu’à l’encaissement et à l’antivol du magasin. En entrepôt, de nombreux distributeurs emploient des unités réutilisables ou bacs plastiques taggés pour leur réutilisation et la logistique, comme Auchan pour ses bacs de fruits et légumes. “Aujourd’hui, cette démarche se développe dans les ports pour lire le contenu des bacs et, ainsi, assurer la traçabilité des poissons”, souligne Lionel Willig, Head of Consulting chez GS1 France. “Nous avons eu pas mal de succès avec l’équipement en matériel RFID des entrepôts ou des plates-formes logistiques de nos clients, avec l’installation notamment de tunnels RFID qui permettent une réception en masse lorsque les produits arrivent de différents bassins de production. Nous plaçons également des tunnels de lecture en sortie d’entrepôt, ce qui va permettre de savoir exactement ce qui part et où”, expose Julien Thibult. En magasin, “le premier cas d’usage demeure l’inventaire”, admet-il cependant. “En point de vente, il existe deux niveaux de visibilité chez nos clients. De son côté, Desigual a besoin de connaître le stock en surface de vente, par grand pôle : réserve, cabine ou avec le client. Le deuxième niveau est d’avoir l’ubiquité