“Malgré la crise en Europe depuis quelques temps, de nombreuses évolutions technologiques voient le jour dans le domaine de la monétique. Elles sont en partie initiées par les consommateurs finaux qui cherchent des modes de paiement adaptés à leurs nouveaux modes de vie ou par les différents acteurs du marché”, commente Jean Sidéris, VP Head of Sales MasterCard France. Et parmi celles-ci la carte bleue sans contact, poussée en l’occurrence par le secteur bancaire. Pour sa part, Mastercard a déployé, depuis 2011, plus de 2,5millions de cartes Mastercard PayPass sans contact avec son partenaire Carrefour. À travers le monde, PayPass est désormais disponible dans 48 pays et adopté par près de 550?000 points de vente. Distributeurs et établissements financiers sont, ainsi, sur les rangs, les premiers envisageant un déploiement progressif des nouveaux TPE acceptant ce mode de paiement, les seconds développant les cartes. Au final “d’ici 6 à 12 mois, une grande partie des cartes seront sans contact”, acquiesce Jean Sidéris. “Attention, toutefois, car la condition absolue et nécessaire est que les consommateurs, pas toujours avertis de la compatibilité NFC de leurs propres cartes, passent le pas. Un pas qui présente cependant l’avantage de la facilité et de la rapidité de paiement, et donc un gage de meilleures ventes chez les commerçants”, complète Brigitte Thouvenin, directeur exécutif de Spheragone.
Le surplace du mobile sans contactDeuxième grande tendance, le paiement mobile sans contact. Il nécessite tout d’abord pour le consommateur un smartphone équipé de la fonction sans contact, NFC (Near Field Communication) et tous ne le sont pas (dont certains grands) ainsi que le logement d’une ou de plusieurs cartes bancaires à l’intérieur. Les déploiements sont, ici, moins nets que la carte sans contact de par l’implication d’autres acteurs, les opérateurs de télécommunications lesquels