L’éclairage ne se cache plus : il est partout, depuis les dépôts, jusqu’à la caisse centrale en passant par tous les rayons. Grâce à la LED, il est adapté à chaque produit et centralisé pour la mise en place de scénarios qui n’ont qu’un but : réenchanter le point de vente…
Par Sylvie Druart
Les points forts
♦ Technologie La led s’impose grâce à ses coûts et ses performances
♦ Marketing Il est lumineux
♦ Évolutions IoT et 3D tracent leur voie
“Les préoccupations de l’éclairagiste ou de Velum sont restées les mêmes à l’égard des commerçants. Cela n’a pas évolué dans le sens où, pour nous, le créneau essentiel est la qualité de lumière et la quantité de lumière au bon coût d’exploitation. Le tout dans un seul but, accroître l’attractivité du commerce par la mise en valeur des produits, par le
contraste ou par le confort”, souligne Olivier Fahrer, directeur de marché chez Velum. L’éclairage reste, ainsi, un passage obligé pour les enseignes. “L’éclairage est l’écrin final d’un commerce, la carte de visite d’un commerce. Pour le magasin qui dispose d’une vitrine, c’est le seul moyen de charmer ou d’attirer un chaland. Dans un commerce à offre multiple, c’est la seule manière lors de déambulations d’un consommateur de l’interpeller, de susciter en lui un acte d’achat impulsif”, poursuit-il. Agissant sur notre subconscient, l’éclairage joue sur le bien-être ou le mal-être, sur le ressenti d’un lieu, sans que les clients puissent véritablement formaliser leurs impressions. Puis, c’est une question d’équilibre et d’harmonie : “l’éclairage doit être suffisamment présent pour mettre en valeur les produits, mais suffisamment discret pour ne pas être agressif pour le client”, ajoute-t-il. À charge pour les acteurs du marché de promouvoir leur activité et pour leurs clients distributeurs, de passer le pas vers des solutions plus sophistiquées. “Il faut que la motivation aille plus loin que le simple éclairage indiquant l’ouverture du magasin : il doit rester attractif et il est toujours compliqué pour un point de vente d’attirer du monde”, explique Benjamin Chapuis, chef de produits de Sylvania. “Quel que soit le domaine sur la lumière, il existe un besoin d’éducation. La lumière est quelque chose que tout le monde consomme, dans un magasin ou chez nous, vous appuyez sur le bouton, cela s’allume et s’éteint, mais cela ne se limite pas à cela. Il faut éduquer sur cette notion de qualité de lumière qui a un impact important en point de