La ligne de caisse s’organise, désormais, autour d’autres équipements permettant de nouvelles expériences utilisateurs mais, également, de gagner du temps. Ainsi monnayeurs, bornes, tablettes se multiplient en point de vente… Le tout sous fond de loi sur les caisses enregistreuses et de différenciation des moyens de paiement.
Par Sylvie Druart
Les points forts
► Technologie Les processeurs plus puissants pour plus de fonctionnalités
► Marketing Les équipements se mettent à la page de l’esthétisme
► Avenir La ligne de caisse existera-t-elle encore ?
Il n’existe pas une mais des lignes de caisse. En fonction de la typologie de commerce, de son emplacement, de sa surface, “ce ne sont pas les mêmes outils que nous mettons à disposition des distributeurs et des personnels. Selon tous ces paramètres, il faut trouver le bon produit qui s’adapte également à l’architecture intérieure et au concept du point de vente”, commence Roland Broutin, directeur de la division innovation du groupe Aurès. En outre, “le pôle d’encaissement change de vision car les clients ont modifié leur mode de prise de commandes et d’encaissement. Il faut donc que les acteurs du marché écoutent les clients et s’y adaptent”, continue-t-il. Ainsi, à partir des nouveaux modes de consommation et des demandes des clients pour plus de rapidité et d’expérience renouvelée, se généralise un ensemble d’équipements dont la mission est toujours d’encaisser, mais différemment, pour plus d’adéquation avec l’époque actuelle.
La gestion des espèces “Contrairement à ce que nous pourrions croire, la gestion du cash en Europe est plus importante chaque année. Il existe une réelle évolution notamment au niveau de la fabrication de billets, dû également au fait que les personnes gardent des billets chez eux, ce qui génère un flux d’espèces beaucoup plus grand”, confie Matthieu Limon, assistant marketing du groupe Cashmag. En parallèle, les commerçants doivent se prémunir contre la démarque inconnue qui peut représenter 35 % des vols et des pertes sur l’année (chiffres Cashmag). En cas de vols internes, 20 à 50 euros peuvent être également subtilisés chaque jour. Autre menace, les braquages. Les démarches des banques en termes de sécurité ont réduit la disponibilité d’espèces dans ces établissements, obligeant les personnes malveillantes à se tourner vers d’autres
commerces. Pour toutes ces raisons, les monnayeurs électroniques se sont déployés historiquement dans les boulangeries, puis dans les pharmacies, chez les traiteurs, les musées, les billetteries… “Outre la sécurité, le service de comptage offert est fiable et les questions