Si le géomarketing et le géomerchandising incarnent des notions de marketing relatives à la localisation des consommateurs sur le territoire, le marketing territorial relève davantage d’une technique de communication liée au patrimoine culturel du territoire. Point commun à ces trois démarches: la géographie, avec des temporalités diverses. Le géomarketing vise le prix, le choix et le placement produit en fonction de la localisation du point de vente, des CSP qui le fréquentent, des infrastructures existantes. En revanche, le géomerchandising, plus opérationnel car concentré sur des données de proximité, se focalise sur l’agencement du point de vente. Le premier concept s’envisage dans le long terme alors que le second, plus ciblé, est ancré dans une stratégie de court terme. À mi-chemin entre la distribution de masse et le one to one, géomarketing et géomerchandising permettent de cibler une population en fonction de critères pertinents et déterminants. Ils aident à construire une offre spécifique, en résonance de la demande des consommateurs locaux. Selon une étude réalisée par l’Ifop pour Makazi*, l’utilisation des données personnelles est très majoritairement perçue par les dirigeants comme une opportunité pour conquérir de nouveaux clients (84%) et les fidéliser (83%). De même, c’est pour l’entreprise un levier de croissance et de performance (à 83%), ainsi qu’une source d’opportunités en termes de différenciation par rapport aux concurrents (78%) et de valorisation de l’entreprise (79%).
Deux outils décisionnels “En termes de géomarketing, 80% des données de l’entreprise sont en lien direct avec des notions spatiales, que