“Jusqu’à présent, j’ai travaillé sur de très nombreux projets et celui du chariot de courses est un des plus complexes que j’ai mené”, annonce Philippe Picaud, directeur design chez Carrefour. Le projet comprend, en effet, plusieurs volets: social, d’usage, culturel, logistique et industriel. “Ce sont des objets fabriqués par quelques rares fabricants dans le monde qui requièrent beaucoup de mises au point et ensuite, de grandes quantités pour baisser les coûts”, précise-t-il.
De l’observationDès 2010, l’enseigne, qui s’aperçoit que le chariot est la cause de beaucoup d’insatisfactions auprès des clients en termes d’expérience, décide d’y remédier. “Nous étions passés des années 60-70 où le chariot était un symbole du temple de la consommation et était presque adulé à un objet qui ne correspondait pas aux évolutions de la société”, constate Philippe Picaud. D’une étude réalisée avec une agence sur les aspects ethnographiques