Innover et surprendre… telle est donc la mission de l’aménagement intérieur qui s’appuie sur plusieurs moyens pour remplir cet objectif. Le premier est, sans conteste, le mobilier qui habille l’intérieur des magasins. C’est un des éléments les plus visibles pour le consommateur qui s’en approche obligatoirement pour accéder au produit. Selon l’activité de l’enseigne, il est étudié pour mettre en valeur les articles, répondre à l’air du temps, comme pour les vêtements, par exemple. Par ailleurs, il faut créer du rythme. “Finis les magasins ultra modulables avec un même système qui fait tout. Il s’agit de cadencer avec des changements de hauteur, des meubles centraux, muraux et sur lesquels les vendeurs vont opérer. Nous proposons toujours des matériaux un peu nobles, partout où le client va être en contact avec le mobilier”, développe François Hannebicque, directeur associé chez AKDV. Le mobilier traduit, parallèlement, une identité et une personnalité. “Chaque secteur se distingue. La hi-tech avec du blanc et de l’épuré, le vêtement avec un côté service, chaleureux et cocon”, note Audrey Heimendinger, directrice commerciale de Fapec. Cette dernière enregistre différentes évolutions: il y a quelques années, l’aménagement était assez basique (bois stratifié, mélaminé ou tôle brute); aujourd’hui, il s’appuie sur “des rendus innovants en matériaux via des mélanges de matières”, poursuit-elle. Des meubles technologiques qui intègrent également aujourd’hui des éclairages, des écrans, etc. “Ce qui fait que le métier devient de plus en plus complexe en réalisation. Nous ne produisons plus de simples tables en bois basique, mais il y a toujours de petits détails à ajouter et des contraintes techniques à prendre en compte”, confie-t-elle.
