Les points forts
» Le rôle clé Il jouera un rôle de plus en plus central dans la réduction des gaspillages alimentaires et des déchets de produits. Reste à sensibiliser les consommateurs
» Des formats séduisants pour redynamiser les rayons Les marques devront se tourner vers des formats d’emballages pour vivifier le centre des magasins moins visité par les plus jeunes consommateurs
» Adaptation au e-commerce Les marques en ligne repensent l’expérience client par le design de l’emballage à voir en ligne jusqu’à l’emballage de transport
La première “plastic attack” en Angleterre s’est produite en avril dernier dans un magasin Tesco au sud-ouest du pays. Après avoir rempli leurs chariots puis payé en caisse, les manifestants ont sorti leurs ciseaux et ont rempli trois grands bacs de déchets plastiques et cartons. L’objectif était de dénoncer le suremballage. Peu avant, la chaîne néerlandaise Ekoplaza a commencé à tester une allée sans plastique composée de plus de 700 produits fabriqués à partir de matériaux compostables. Et l’enseigne britannique Iceland a promis de supprimer le plastique de ses marques propres d’ici 2023. Une initiative pionnière d’un mouvement qui pourrait s’étendre aux grandes surfaces comme l’adoption des produits en vrac? On en est encore loin. Dans l’agroalimentaire, le nombre d’unités de packaging primaires explose. Quelque 316?milliards d’emballages en métal seront fabriqués en 2021 (+9,7% par rapport à 2017). La hausse atteint 18,1% sur le plastique dur et 19,8% pour les plastiques souples.
Limiter l’invasion Les recherches se multiplient pour limiter l’invasion des micro-plastiques dans l’environnement. Nathalie Gontard, de l’institut national de recherche agronomique français (Inra), a développé des barquettes en biopolyester biodégradables destinées à emballer des fruits ou des légumes, réalisées à partir de déchets agricoles. Mais elles ne sont pas encore industrialisées car il faut monter une filière de bio-ressources, avec la récupération organisée des déchets pour qu’ils soient