Souvenez-vous. En 2002, dans le film futuriste Minority Report, un hologramme accueillait le client dans les magasins GAP. La science-fiction est une source d’inspiration. “Avant l’an 2000, nos clients voulaient déjà des écrans, sans avoir nécessairement de contenus à mettre dedans”, observe François Hannebicque, directeur de création de l’agence de design AKDV. L’évolution de la digitalisation s’est faite progressivement, d’abord avec l’image. Puis, avec l’arrivée d’Internet, a émergé le business intelligent. “Au début, les magasins voulaient crédibiliser leur côté moderne. Ensuite, il a fallu rendre service au consommateur. La mise en place de bornes digitales dans les fast food, par exemple, a drainé le côté malin et utile du digital”, explique François Hannebicque. Cette évolution est également liée au développement du multicanal. Et pour cause, 81% des internautes qui ont acheté en magasin, sur catalogue ou online, ont au moins une fois préparé leur achat sur Internet, indique le baromètre Fevad-Médiamétrie / NetRatings sur les comportements d’achats des internautes en 2011.
Réinviter le client dans les magasinsL’e-commerce, le m-commerce et le drive auraient-ils donc fait du client en point de vente une espèce en voie de disparition ? “Depuis trois ans, nous assistons à une baisse constante du trafic dans les surfaces d’achats. En 2010