“Depuis trois ans, nous sommes en train de vivre une révolution en Europe parce que les distributeurs européens qu’ils soient scandinaves, anglais, allemands, hard-discount ou GMS, vivent actuellement une période un peu compliquée”, annonce Stéphane Jacob, DG de HL Display France. La stagnation des ventes, la baisse des résultats, les frais qui progressent, la forte tension sur les marges, les charges qui augmentent, la guerre des prix… À tout cela viennent s’ajouter les nouveaux entrants: les pure players d’Internet ou encore une nouvelle espèce de distributeurs physiques comme Primark, redoutable par sa capacité à créer du lien via les réseaux sociaux et sa politique tarifaire. Pour contrer cela, une seule alternative se dessine pour les acteurs du retail: ré-enchanter les magasins et le parcours client. L’éclairage peut, alors, faire partie des atouts à abattre par les distributeurs. “Il y a deux ans, les distributeurs européens boudaient la lumière. Nous nous sommes d’abord battus en disant que la lumière faisait partie des éléments de différenciation et de mise en valeur de l’offre. Aujourd’hui, nous n’avons même plus besoin de les convaincre”, se réjouit Stéphane Jacob. De son côté, Olivier Fahrer, directeur commercial de Velum estime qu’”Avec l’éclairage, nous touchons au domaine sensoriel, à l’émotionnel, au ressenti. La lumière met en valeur un lieu ou un produit, attire et séduit le passant qui dispose d’une offre multiple”. Seuls impératifs pour les distributeurs, une mise en œuvre rapide et simple. “Ces derniers se montrent également sensibles aux notions de personnalisation au niveau des couleurs et des formes”, ajoute-t-il.
En toute lumière Il faut dire que la LED a une somme colossale d’avantages dont le premier est, assurément, la durée de vie, estimée à 50?000?heures d’éclairage, de quoi, notamment, réduire les coûts d’exploitation. En durant 5 à 10 fois plus longtemps qu’un éclairage traditionnel, la LED rend, aussi, la maintenance moins fréquente puisque le distributeur s’affranchit pendant plus longtemps du recours à la nacelle ou à un installateur dédié spécifique pour changer ses ampoules. “Cela évite, également, les aspects luminaires éteints qui donnent une image dégradée du point de vente”, poursuit Grégory Hamon, directeur développement New Business de Gewiss. “Généralement, le magasin fera des travaux ou changera de concept avant que la lampe LED ne soit grillée”, précise François Hannebicque,