Le 16?janvier dernier, la FCD a signé avec le ministère de l’Écologie une convention portant sur la fermeture de 75% des 
meubles frigorifiques à température positive à horizon 2020. À la clé, une économie de 2 tWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’une ville comme Lyon. À l’origine de cette convention, “notre souhait de réaliser des actions concrètes susceptibles de réduire l’empreinte énergétique de nos magasins”, relève Philippe Joguet, le responsable développement durable de la FCD. 40% de la consommation énergétique des magasins étant liée à la production de froid, l’effet de levier est réel et important. Mais il faut investir à la base: l’installation de portes sur un meuble frigorifique existant revient à 800?€ en moyenne, et le surcoût d’un meuble à porte par rapport à son équivalent sans porte est de 1?500?€. Au moment de la signature, une vingtaine de magasins avaient déjà testé le procédé, avec des résultats positifs, à même de dissiper les doutes des distributeurs qui craignaient de voir les ventes du rayon baisser. “Au contraire. Passé l’effet de surprise, le consommateur apprécie le surcroît de confort lié à la hausse des températures en rayon”, poursuit Philippe Joguet. Le froid des meubles ne migrant plus dans les allées, la température s’y élève naturellement de 4 à 5?°C.
La révolution de l’éclairage
En 2010, le Perifem, l’association technique du commerce et de la distribution, soutenu par l’Ademe, a publié une étude sur “Le site commercial à haute efficacité énergétique”. Les bonnes pratiques de certains magasins en matière d’économies d’énergie y étaient recensées et étudiées afin de voir si elles étaient généralisables. C’est à la suite de cette étude, qui a montré que certaines innovations technologiques permettaient aux distributeurs d’économiser au total 250?kWh/m² (soit près de 300?000?€) pour les hypermarchés et 270?kWh/ m² (50?000?€) pour les supermarchés, que la convention avec le ministère a été lancée, puis signée.Dans un hypermarché ou un supermarché, après la production de froid, le deuxième
