Que peuvent bien avoir en commun les Schtroumpfs, Caliméro, Martine, Boule et Bill ou encore Sophie la Girafe? Après avoir fait le bonheur de plusieurs générations d’enfants et de parents, ils sont de retour cette année avec de nouveaux projets en poche. De nombreuses extensions sont programmées pour ces propriétés. Les produits dérivés sont, aujourd’hui, présents dans quasiment tous les secteurs d’activités: sport, textile, édition, alimentaire, hygiène/beauté, loisirs, etc. Ils représentent un chiffre d’affaires de 32,22?milliards de dollars en Europe (source: EPM 2012).Le premier long-métrage des Schtroumpfs fut projeté en 1965 (Les aventures des Schtroumpfs), celui d’Astérix en 1967 (Astérix le Gaulois) et celui de Lucky Luke en 1971 (Daisy Town). Cette année, les licences seront encore bien présentes dans les cinémas du monde entier. L’adaptation de Boule et Bill, par exemple, avec Franck Dubosc et Marina Foïs en tête d’affiche, est sortie dans salles françaises le 27?février dernier. Le cocker le plus célèbre de la bande dessinée et son jeune maître font leurs premiers pas au cinéma sous la direction de Franck Magnier et Alexandre Charlot. “C’est un casting irrésistible qui donnera vie à l’œuvre de Jean Roba, plus de cinquante ans après sa création”, explique Mediatoon Licensing. Boule et Bill, ce sont 34 tomes parus depuis 1959 et plus de 25 millions d’albums vendus dans le monde.
C’est la Schtroumpf maniaLes petits hommes bleus sont partout. Dans les vitrines des magasins, au cinéma, dans les rayons des jeux vidéo, dans les paquets de bonbons, à la télévision. Et le phénomène est mondial. Au fil de leurs aventures, ils ont su séduire les enfants aussi bien que les adultes. Le chiffre d’affaires engrangé grâce aux Schtroumpfs est considérable. Apparus dans Spirou