L’enjeu numéro un pour les distributeurs reste la gestion de la file d’attente en ligne de caisse. Il s’agit, encore et toujours, de satisfaire le consommateur et de faire que le temps lui semble moins long lors de ce passage douloureux, mais non moins obligé?! Car si les enseignes pratiquent aisément, désormais, le web to store, pas question, alors, de le décevoir, mais de l’accompagner au mieux dans son parcours. Ainsi, pour accélérer ce passage en caisse, tout semble étudié: depuis les meubles, aux écrans, en passant par les imprimantes et les terminaux point de vente (TPV), lesquels intègrent de plus en plus de technologies. “Malgré tout, les temps sont durs pour les distributeurs qui ont beaucoup investi sur les SCO et les étiquettes électroniques il y a quelques années, sur les drives et l’omnicanal de façon générale, plus récemment”, souligne Benoît Dupuit, DG de FEC France. Le marché se montre donc timide même “si nous avons l’impression qu’un mouvement revient en magasin en vue de mieux accompagner les clients au moyen d’un système d’encaissement plus évolutif”, poursuit-il. Manifestement, certains marchés ont plus de peps que d’autres: c’est le cas des secteurs très concurrentiels et pas toujours bien équipés de la boulangerie, de la coiffure, du textile, des loisirs et de la restauration rapide, par exemple.
Un TPV multitoutLes tendances semblent aller vers des matériels d’entrée de gamme et de la couleur pour les caisses enregistreuses. Côté spécifications, la demande d’adaptation des matériels TPV s’accroît pour respecter l’identité des enseignes et se différencier de la concurrence. “Autre demande: celle pour des terminaux compacts qui s’adaptent au mieux à des espaces restreints”, annonce Zohra Alla, responsable de marché solutions Points de Vente & Métiers chez Epson France. Le design des TPV est ainsi minutieusement étudié et