Les points forts
» Incontournable Dans l’expérience d’achat
» Ancré et évolutif Il fait preuve d’une très grande adaptabilité à son environnement
» Et demain? Il sera assurément connecté
Un marché du chariot stable, composé de multiples acteurs. Tel pourrait être un résumé des ressentis. Un marché qui répond à la fois aux besoins lors des ouvertures de magasins, lesquelles sont de plus en plus restreintes dans l’Hexagone mais, également, de renouvellement de parcs. “En France, force est de constater qu’il y a de moins en moins d’ouvertures de magasins. Le marché n’est pas totalement saturé mais il commence doucement à l’être. En revanche, il existe un important marché de réassort, c’est-à-dire d’enseignes qui décident, à un moment donné, de changer de parc pour différentes raisons”, confirme Pascal Esposito, directeur commercial de Caddie. “Parallèlement, le secteur de la grande surface est en croissance, change et se réinvente sans arrêt. Les enseignes évoluent et se segmentent. D’autres acteurs commencent à apparaître et défient le marché, notamment Amazon qui joue énormément avec les nouvelles technologies. Nous, fabricants, devons être en constant changement et évolution avec nos clients les distributeurs”, ajoute Blanca Saviron, Marketing Manager de Araven. L’enjeu est d’importance: dans un contexte plus que chahuté, la bataille pour fidéliser le client et le ramener coûte que coûte dans le magasin, “passe également par le chariot, au même niveau que l’assortiment des produits, l’attractivité des prix, les meubles, l’éclairage”, précise Antonio Lasheras, Export Area Manager EMEA de Araven. Il faut dire que le chariot se présente comme la première expérience client dans le magasin. “Le chariot transporte le chiffre d’affaires. Il forme un élément privilégié de communication avec la clientèle. C’est une vérité et pourtant le chariot est souvent un parent pauvre”, regrette Pascal Esposito. “Le problème du chariot est le chariot lui-même. C’est un produit que nos clients vont acheter, qui va être mis à disposition des utilisateurs finaux mais après, personne ne veut plus