Un pays en pleine crise, un pouvoir d’achat en baisse, des consommateurs de plus en plus frileux… Dans un contexte aussi difficile, comment s’en sort l’immobilier commercial, et en particulier les centres commerciaux? Véritables antres de la consommation il y a encore quelques années, séduisent-ils toujours autant les Français? “L’environnement général de ce secteur a beaucoup ralenti à partir du second semestre 2012”, avance Chris Igwe, directeur de CBRE REtail. Au 1er?septembre 2012, les engagements en immobilier d’entreprise banalisé (bureaux, entrepôts et donc commerces) ont atteint 7,4?milliards d’euros, d’après les estimations de CBRE. En un an, ce volume a augmenté de +9,5%. L’immobilier commercial profite de cette performance et montre que, sur fond de crise économique, le marché n’est pas gelé. Les chiffres de Retail Consulting Group (RCG) témoignent, eux, d’un marché lourd de 1,4?milliard d’euros pour les six premiers mois de l’année (soit une croissance exceptionnelle de +70%). Mais ce dynamisme apparent cache une activité en demi-teinte. En effet, le volume des investissements dans
