La chaîne logistique maîtrisée de bout en bout en RFID ne se fera pas… ou du moins pas tout de suite. Après les promesses qu’elle offrait dans les années 90 et la déception qu’elle a occasionnée ensuite, quand beaucoup se sont aperçus qu’elle ne les tenait pas, la RFID continue, aujourd’hui, à montrer ses possibilités et doit faire ses preuves dans le domaine de la traçabilité et de la gestion de stock. Elle gagne du terrain timidement à force de tests et de pilotes que tous les grands acteurs ont menés, mènent actuellement ou mèneront prochainement. Pourtant, la technologie est relativement ancienne: elle est aujourd’hui largement utilisée dans les péages, les transports parisiens, sur les animaux, dans les voitures, etc. “Elle intervient dès lors qu’il y a une problématique de flux de biens ou de personnes”, complète Ludovic Fénélon, responsable de l’activité Points de Vente chez IER. Ce dernier identifie plusieurs domaines d’intervention de la RFID où ses bénéfices sont nombreux. Il s’agit de l’entrepôt et de l’industrie avec la gestion des biens, des points de vente avec l’inventaire et l’encaissement, de l’aérien avec la gestion de flux passagers, du secteur public, notamment dans les transports ferrés. Si les Américains ont assurément un temps d’avance en RFID, la technologie en France a encore une marge de progression conséquente. “Dans le domaine de la grande distribution, la démarche est un peu plus nouvelle, car il y a des aspects de coûts de produits qui entrent
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