“L’éco-conception est plutôt un niveau de responsabilité, celle du producteur en premier lieu” commence Bruno Siri, délégué général du CNE (Conseil National de l’Emballage). Pour cette association de loi 1901 qui regroupe tous les acteurs de la chaîne emballages, la mission majeure est la prévention : “le mieux produire, le mieux distribuer et le mieux consommer” annonce notre interlocuteur. Avec comme premier objectif, le rappel des règles en la matière, en deuxième point, la prise en compte du couple produit-emballage et enfin, l’éco-conception en tant que démarche d’intégration de l’environnement dans une stratégie globale d’entreprise de mise à disposition de produits au consommateur ou au consommateur final. Pour ce faire, le CNE participe aux travaux de la plateforme Ademe et Afnor, qui ont pour but d’élaborer des référentiels par marché. “Nous mettons à disposition la mise à jour d’une check-list comportant une quarantaine de paramètres couvrant le cycle vie complet du produit. Si les entreprises désirent aller plus loin dans l’éco-conception et communiquer sur leurs réalisations, cela signifie qu’il faut se
