Du bon et du mauvais. C’est ainsi que pourrait se définir le marché de l’immobilier commercial avec les bons élèves comme le luxe et les moins fortunés tels que les indépendants, les franchisés, le prêt-à-porter, la téléphonie et les nouvelles technologies (source: CBRE). Le tout sur fond de morosité avec une consommation en berne depuis plusieurs mois. Parallèlement, le taux de chômage continue de grimper et la perception sur le pouvoir d’achat n’évolue pas. “Entre le mois de novembre2012 et juillet2013, la période a été très difficile à la fois en matière de fréquentation et de chiffre d’affaires. Ce qui s’est traduit par de multiples défaillances de commerçants et une très grande stabilité du taux de vacance”, souligne Jean-Michel Silberstein, délégué général du conseil national des centres commerciaux. Un taux de vacance qui conduit également à un équilibrage, voire à un tassement des loyers dans certains cas. “Au final, les soldes d’été 2013 ont été meilleures par rapport à certaines espérances: elles ont compensé les mauvais résultats de début d’année et ont permis d’évacuer les stocks avant la fin d’année”, remarque de façon plus optimiste Chris Igwe, directeur du département CBRE Retail.
Plus rationnelTraduction au niveau des enseignes: la rationalisation et l’optimisation du réseau. Qu’il s’agisse de grands groupes ou de chaînes moins larges, les magasins arbitrent et l’heure est plutôt à la