Dans cette affaire d’écotaxe, il y a une profession particulièrement touchée. Ce sont les grossistes-distributeurs qui subissent une double peine: en tant que chargeur sur leurs transports amont pour approvisionner leurs entrepôts régionaux, et comme transporteurs en compte propre pour livrer leurs clients en restauration hors domicile (restaurateurs, collectivités). D’un côté, en amont, ils se verront appliquer de plein droit, par leurs transporteurs, la majoration forfaitaire sur les prix de transport. De l’autre, en aval, ils se retrouvent exclus du dispositif leur permettant, légalement, de répercuter forfaitairement l’écotaxe à leurs clients. “Il y a vraiment une rupture d’égalité entre les acteurs du transport public et privé, alors qu’ils font le même métier. C’est ce que les Pouvoirs publics n’ont pas voulu entendre”, souligne Hugues Pouzin, directeur général de la Confédération française du commerce interentreprises (CGI), l’organisation professionnelle représentative du négoce, commerce de gros et commerce international.
20% du résultat netPour les PME grossistes-distributeurs, l’écotaxe va représenter de 10 à 20% du résultat net?! Le tout dans un contexte où 
l’activité du commerce interentreprises est en régression. “Ce sont des
