En matière de PLV et d’ILV, de nombreuses initiatives émergent, de la plus simple à la plus sophistiquée. En matière de solutions faciles à mettre en œuvre et peu coûteuses, on retrouve la “digitalisation” des supports traditionnels. Autrement dit: rendre les supports papier (affiche, étiquettes, packagings…) interactifs. Pour cela, la grande tendance, c’est le QR Code, c’est-à-dire un code-barres à deux dimensions qui stocke des informations numériques. En photographiant le code avec son téléphone, le client accède à un contenu multimédia (site mobile, vidéo…). “Pour les produits alimentaires, par exemple, le QR code est en croissance. Il peut être utilisé également sur des produits qui ont besoin d’explications, à l’instar ce que qu’à fait Royal Canin”, explique Eric Carabajal, directeur de Popai France. En effet, la marque d’alimentation canine propose une application mobile qui accompagne les clients dans le choix de l’aliment qui convient le mieux aux besoins nutritionnels de son chat ou de son chien. Ainsi, en photographiant le code-barres du produit en rayon, le visiteur visualise l’information détaillée sur l’aliment concerné (pour quel animal, quels bénéfices, rationnement idéal en fonction de l’âge, du poids…). Mais la digitalisation ne s’arrête pas là. L’interactivité est en train d’envahir les magasins, avec une ambition: rendre l’expérience client la meilleure possible, et améliorer, ainsi, les ventes en magasin. Car il ne faut pas se tromper, c’est bien en rayon que les ventes se réalisent, comme le rappelle Eric Carabajal: “76% des consommateurs n’arrêtent leur choix que lorsqu’ils sont en point de vente.” D’où la nécessité de surprendre en permanence les clients, de communiquer avec eux, et de lui donner le maximum d’informations pour qu’ils puissent réaliser leurs achats.
Les supports qui émergentAinsi, écrans, bornes interactives ou autres tablettes tactiles se développent de plus en plus en magasin. Notamment en distribution spécialisée, où les enseignes sont nombreuses à avoir testé quelques technologies. Certaines les ont même déployées à grande échelle. C’est le cas, par exemple, de la Fnac qui propose, désormais, des écrans dynamiques pour présenter son offre de billetterie. L’enseigne pour enfants Oxybull a, elle aussi, testé ces nouvelles technologies, en partenariat avec Instore Solution: les enfants peuvent profiter d’un espaces dédié, doté notamment d’écrans de télévision et d’écrans tactiles. En l’occurrence, les meilleurs exemples d’affichage dynamiques se trouvent dans les circuits spécialisés, comme l’explique Sylvain Bucalo, Channel Planning Manager au sein de l’agence Extrême: “Pour les marques, la conception d’un dispositif d’ILV ou de PLV dynamique en propre est compliquée car elle ne maîtrisent pas l’ensemble de la chaîne. Elles ont plutôt tendance à utiliser les réseaux