Sur le point de la sécurité, les distributeurs, dans leur ensemble, se montrent aujourd’hui particulièrement pragmatiques: ils appréhendent, désormais, ce que les Anglais appellent le “total lost”, c’est-à-dire l’ensemble de la perte qui couvre, à la fois, le gaspillage, le vol, le manque de visibilité, les fins de dates de péremption et les ruptures de stocks (qui atteignent parfois 20% dans le textile) et qui, finalement, conduisent parfois à avoir la mauvaise marchandise au mauvais endroit. La prise de conscience est aussi grande que les chiffres en la matière sont importants: ainsi, en 2014, la démarque inconnue proviendrait pour 56% des clients, pour 22% du personnel, pour 17% des erreurs de gestion et de la casse et pour 7% des fournisseurs?! D’autres chiffres circulent: la démarque inconnue représenterait 1,4% en 2014 du pourcentage moyen du chiffre d’affaires de la grande distribution, selon le baromètre anti theft Euromonitor. Une pratique en augmentation, en toute concordance avec la situation économique du pays: criminalité organisée, soit de la démarque professionnelle, vols à l’étalage, agressions et braquages, produits ciblés – généralement les plus onéreux (alcools, cosmétiques, lames de rasoirs, produits électroniques ou outillage, etc.)… Dans ces derniers cas, la démarque inconnue atteint jusqu’à
Il reste 85% de l'article à lire
Accédez à l’ensemble
des articles Points de vente
à partir de 95€