À la question: l’immense masse de données aujourd’hui recueillies par les entreprises est-elle bien exploitée? La réponse est non. Et pour cause: éclatées, provenant de sources différentes, parfois confidentielles, et passant dans les mains de toutes sortes d’acteurs – pureplayers, distributeurs, annonceurs, etc. – le big data apparaît trop souvent comme une inépuisable source de connaissances difficile à valoriser. “C’est un contrecoup du phénomène big data: les entreprises disposent désormais de nombreux outils pour stocker des données mais elles ne savent pas toujours quelle valeur en tirer”, observe Guillaume Lecuyer, responsable des offres chez Coheris. Le stockage des données maîtrisé, reste à analyser la pertinence de la donnée. Si les secteurs de la banque et des assurances sont ceux qui ont, de prime abord, montré le plus d’appétence dans le domaine, les retailers ne sont pas en reste. Car le constat est clair : “les distributeurs et les annonceurs sont exposés à une énorme quantité d’informations. Leur obsession est donc de réussir à extraire de cette masse une information qui fait sens et synthétiser les choses de façon à rendre ces données claires et intelligibles” explique Christophe Jourdain, directeur général international et développement de l’Ifop. Le besoin est imminent : les attentes des décideurs évoluent, comme le raconte Jean-Claude Charpenet, responsable fonctionnel de SAS: “les entreprises ont commencé à demander, il y a cinq ans, une plateforme visuelle facile avec des temps de réponse et des performances excellentes, de pouvoir faire de l’analytique”. Objectif : transformer les données en informations utiles pour le business.
Visualiser pour analyserFace à l’explosion des données numériques, de nouveaux outils s’imposent. La visualisation des données ou “dataviz” est l’un d’eux et n’a, sur le fond, rien