“La gestion des flux est une perception. Il faut enlever toute subjectivité car il est impossible de piloter avec des informations non objectives. D’où la mise en place des systèmes de mesure”, souligne Franck Zulian, PDG de Stackr. Dans le contexte digital actuel, les centres commerciaux connaissent une fuite de chiffre d’affaires – ou son éparpillement –, dans le cadre des drives ou du click and collect, par exemple. “La valorisation de ce patrimoine passe donc, de plus en plus, par le nombre de visiteurs, outre le chiffre d’affaires”, résume Hubert 
Aulagnon, directeur commercial de Quantaflow. Des critères déterminants dans l’élaboration des loyers ou dans la localisation des enseignes dans les centres commerciaux. Via le comptage aux entrées du centre mais, aussi, au niveau du magasin, il est désormais possible de définir la part des boutiques dans le flux et l’attractivité globale. En fonction de ces chiffres, le centre commercial peut ainsi décider des emplacements, des agencements, des campagnes de communication… Outre le comptage des visiteurs en lui-même, plusieurs autres données sont scrutées à la loupe par les centres commerciaux: les flux “entrées”, ainsi que le poids et l’évolution des portes. “L’important pour une direction de centre est d’équilibrer le maximum de ces flux de façon à ce que chaque commerçant ait potentiellement la même chance qu’il soit à un bout de la galerie ou à un autre”, indique Hubert Aulagnon. Enfin, côté sécuritaire, selon la taille et la configuration du centre commercial mais, également le nombre d’unités d’évacuation et de personnel ERP (Établissement Recevant du Public), obligation est donnée de
