La facture d’électricité annuelle d’un hypermarché de 4 000 m2 s’élève à environ 150 000 €. Soit, à l’échelle d’un groupe possédant des centaines de magasins grand format, plusieurs dizaines de millions d’euros. Du coup, économiser l’énergie est devenu, depuis quelques années, le nouveau cheval de bataille des distributeurs qui veulent diminuer leurs coûts d’exploitation afin d’améliorer la rentabilité de leur magasin. La production de froid, destinée à conserver les produits frais et surgelés, ainsi que les systèmes de climatisation/chauffage sont les installations les plus énergivores représentant, respectivement, 40 % et 30 % de la facture. Et ce sont, sans nul doute, les installations stratégiques à améliorer en priorité pour faire baisser la facture.“Aujourd’hui, les distributeurs nous demandent des solutions répondant à une approche environnementale et réglementaire inscrite dans une réalité économique d’optimisation drastique des coûts d’exploitation. A la baisse des dépenses énergétiques, ces derniers cherchent à anticiper la réglementation thermique mais, aussi, la contribution climat/énergie à venir. La taxe carbone votée lors du Grenelle de l’Environnement, mais suspendue par temps de crise, reviendra à l’ordre du jour et beaucoup de clients souhaitent, d’ores et déjà, améliorer leur bilan carbone“, explique Benoît Paquet, directeur marketing chez Cesbron. Côté réglementation, depuis le premier janvier
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