
Allier marketing et monétique, le pas est aujourd’hui fait. “Partant du principe qu’il existe 50 millions de cartes bancaires en France dont l’offre est relativement standardisée et que les banques exploitent difficilement la donnée transactionnelle appliquée aux cartes bancaires qui aujourd’hui sont clairement le moyen préféré des Français, un large fossé s’ouvre sur des possibilités particulièrement intéressantes de segmentation et de comportement d’achat”, observe Benoît Gruet, président et cofondateur de CDLK. Le cash back “promotionnel” consiste ainsi à exploiter l’audience des banques, souvent plusieurs millions de porteurs de cartes bancaires, pour pousser de manière privilégiée des messages et intervenir comme nouveau canal de communication promotionnel pour le marchand. Un système très présent sur Internet mais qui n’existait pas, jusqu’à présent, pour les magasins physiques. La banque propose, ainsi, à ses porteurs de cartes, d’obtenir des réductions sur les achats réalisés auprès de commerçants faisant partie d’un programme. LCL et la Société Générale ont ainsi passé le pas. Le porteur ciblé reçoit un message pour se rendre chez un commerçant, réaliser des achats et bénéficier d’une remise, de manière totalement transparente. La banque du porteur constate qu’un achat a été effectué chez un partenaire du programme et, si les conditions sont respectées, déclenche un remboursement, un cash back, du montant décidé sur le compte bancaire du porteur. Pour ce faire, une plate-forme internalisée ou externalisée aura poussé des messages et réalisé du ciblage entre les clients venus en point de