La monétique est assurément un domaine très encadré réglementairement parlant. Plusieurs fronts sont en cours ou ont été validés récemment. Le premier vient de Bruxelles et vise une nouvelle réglementation des taux d’interchange en Europe. Ainsi, dans l’industrie des cartes de paiement, l’interchange, la Commission d’interchange ou le frais d’interchange (Interchange fee), représente le montant que la banque acquéreuse (celle qui contracte avec le commerçant) doit verser à la banque émettrice (celle qui a émis la carte au porteur) lors de chaque paiement par carte entre un commerçant et son client (source: Wikipédia). Le niveau moyen des commissions d’interchange dans l’Union européenne ayant été jugé trop élevé, il a ainsi été décidé de le ramener à 0,2% du montant de la transaction pour les cartes de débit et 0,3% pour les cartes de crédit, soit une baisse drastique quoiqu’il en soit. Dans la pratique, la banque du commerçant facture le coût des commissions d’interchange à ce dernier, lequel le répercute à son tour sur le client au travers de ses prix de vente. Le but est de permettre aux commerçants et, au final, au consommateur, de réaliser des économies. “C’est une baisse qui aura sans doute des conséquences sur le consommateur plus que sur le commerçant, car c’est l’émetteur de la carte qui perd une source de revenu et qui va, sans doute, chercher à équilibrer son compte d’exploitation d’une manière ou d’une autre”, explique Gérard de Moura, DG délégué de Galitt. Une mesure assez polémique mise en place en décembre2015 et dont les conséquences ne sont pas encore très visibles. En Europe toujours, des travaux sont engagés sur le virement bancaire mais, également, de personne à personne, et pourquoi pas dans une enseigne, dans l’objectif que la transaction soit effective dans l’immédiat alors qu’elle prend, actuellement, plusieurs jours dans les faits. “Cela ouvre la porte à des mécanismes de paiement différents qui placeraient au centre du
