La distribution persiste et signe sur ce point. En effet, ce pari de l’autonomie qui n’est pas nouveau en point de vente perdure et, au final, se démultiplie à mesure que les technologies investissent le magasin. En résumé, après avoir informé et incité son client à choisir les meilleurs articles, le distributeur l’encourage, généralement, à régler ses achats tout seul, encore une fois, au moyen de divers dispositifs qu’il met à sa disposition pour gagner du temps, principalement lors d’un passage en caisse obligé… Dans cette démarche, le distributeur est loin d’être philanthrope puisqu’il dédie, ainsi, du personnel à d’autres missions à plus forte valeur ajoutée que la ligne de caisse et qu’il prépare et met son client dans de bonnes dispositions, afin de lui proposer d’autres offres complémentaires. “L’enjeu pour un distributeur est très clair: l’acte d’achat se fait en quelques secondes dans un point de vente. Il s’agit donc de provoquer le maximum d’actes d’achat en un minimum de temps”, note Salwa Ben Attia, responsable des ventes PLV France de Flexico. A charge pour lui de trouver le juste milieu entre la présentation de ses produits dans le linéaire, l’information dans le magasin et le push sur un produit. Ceci pour l’amener à décider très rapidement de choisir un produit plutôt qu’un autre. “Le point de vente répond, généralement, à un besoin de génération de trafic puis à un besoin d’engagement de ce trafic en point de vente. Le client ne doit pas faire juste que passer. Ce n’est clairement pas le but. Acquisition, engagement et vente, sont leurs principaux objectifs”, estime Yohan Stern, DG de Key Performance Group. “A première vue, il peut sembler étrange qu’un client se débrouille seul dans un magasin
Il reste 85% de l'article à lire
Accédez à l’ensemble
des articles Points de vente
à partir de 95€