Se mettre à l’abri, communiquer et se garer, tels sont les traditionnels enjeux opérationnels des parkings. La crise sanitaire les oblige cependant à être encore plus performants, lisibles et fonctionnels pour encore fluidifier le parcours client…
Par Sylvie Druart
Les points forts
► Réglementation Elle entre en application
► Digital Il gagne tout le parking
► Abris Ombrières ou toile tendue
La crise sanitaire aura eu deux effets majeurs dans la distribution : l’explosion du e-commerce et, avec lui, celle du drive ainsi que la bonne tenue des commerces alimentaires, de façon générale. “Depuis un an, tous les Leclerc sont sur des projets d’extension de drive, ils multiplient par deux leur capacité. En parallèle, nous avons vu que toute la distribution était passée au drive : les magasins de sport, les magasins de bricolage notamment, en raison du respect de la distanciation sociale”, constate Alexandre Zurlo, Business Unit Director de One Situ. Résultats, la distribution n’a eu de cesse que de s’adapter et organiser ses infrastructures en matière de confort, communication et performance…
Ombrières et abris “La prise de conscience que l’ombrière de parking crée un confort client est croissante d’année en année, car plus il y a de magasins installés, plus les acteurs se rendent compte en communiquant les uns avec les autres que cela représente un vrai avantage”, explique Denis Boitel, directeur commercial de Triangle Horizon. Avantage sur la fréquentation, sur le confort client, sur la différenciation entre enseignes… “Ce ROI est compliqué à mesurer dans le sens où il dépend de nombreux paramètres. Mais le phénomène va devenir tellement une évidence que, demain, ce sera le magasin qui n’a pas
d’ombrières qui sera pénalisé par rapport à celui qui en dispose”, promet-il. Sur ce point, plusieurs enseignes se sont positionnées, notamment les trois acteurs indépendants Intermarché, U et Leclerc. Et pour faire avancer les démarches dans ce sens en France, les distributeurs peuvent bénéficier d’aides. Petite ombre au tableau : à la différence des particuliers et des entreprises, il n’existe pas de certificat d’efficacité énergétique liée aux ombrières, les aides ne peuvent donc pas être dispensées dans ce cadre. Il est, en effet, considéré que le distributeur ne va pas consommer moins d’énergie mais bien auto-consommer sa propre énergie. En revanche, les choses avancent au niveau européen puisque des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’efficacité énergétique ont été établis. Afin d’atteindre les objectifs fixés, des outils de soutien public sont ainsi déployés. Les énergies renouvelables bénéficient d’un soutien de l’État soit en amont dans le domaine de la recherche et développement, soit en phase d’industrialisation. La Commission de Régulation de l’Energie (CRE)