Comptant parmi les leaders de la toile tendu, Texabri propose des modèles dits “bifaciaux”, sur lesquels sont ainsi combinés ombrières photovoltaïque et toile.
Spécialiste des couvertures de Drive, Texabri demeure sur ce marché. « Avec plus de 1 000 drives équipés, toutes enseignes confondues, nous comptons beaucoup sur la maintenance et l’entretien du parc ainsi que le remplacement des toiles qui intervient généralement au bout de 15-20 ans », explique Mathias Deperdu, directeur commercial de Texabri.
Mais la société propose aussi des ombrières photovoltaïques combinant une toile tendue avec des panneaux bifaciaux. « Nous avons entamé la réflexion voici deux ans en constatant que les ombrières traditionnelles ne sont pas très esthétiques », poursuit-il. Le point de départ de la R&D a été la propriété de la membrane PVC blanche à réfléchir fortement la lumière (phénomène d’albédo) et donc à maximiser le rendement d’un panneau photovoltaïque bifacial placé au-dessus.
Les parkings de moins de 1000m2 notamment ciblés
« Mais la toile a d’autres atouts ! Elle rend les panneaux plus discrets, elle garantit l’étanchéité et elle apporte au client un confort thermique ainsi qu’un éclairage zénithal naturel et confortable, ajoute Mathias Deperdu. Nous entrons dans des modèles économiques intéressants qui pourraient permettre d’avoir des retours sur investissements de 16 ans pour 900 m2 de panneaux installés en ayant un point d’équilibre avec l’autoconsommation ». Texabri cible les supermarchés disposant de parkings inférieurs à 1 000 m2 (soit 80 places), « un marché délaissé par les grands faiseurs d’ombrières solaires », estime son directeur commercial.
Après avoir signé un partenariat avec une société photovoltaïque exploitant quelque 800 centrales en Auvergne-Rhône-Alpes, région où il est implanté, le spécialiste a déposé un brevet et commencé l’installation de quatre démonstrateurs. Selon Mathias Deperdu, le rendement additionnel serait de 20 % à 30 %. Cependant il faudra attendre la fin des douze mois d’essais en conditions réelles pour pouvoir l’attester formellement. « Nous avons déjà commencé à vendre ce type d’ombrières à plusieurs clients avant-gardistes », conclut-il.