Les modèles de chariots dits “intelligents se déploient à des rythmes différents à travers le globe. Si la France en est encore au stade des pilotes, de véritables déploiements ont déjà vu le jour au Chili et en Israel.
Basé à Hong Kong, la société de technologie pour le retail Trollee collabore avec la solution technologique de Veea pour son « smart trollee ». L’écran de 28cm est le relais naturel du smartphone du consommateur. Il faudra des années pour implanter massivement les chariots intelligents en magasins mais ils pourraient être un maillon de nouveaux services au consommateur. « J’ai observé de nombreuses expériences technologiques dans le e-commerce et notre objectif est de s’en inspirer pour faciliter l’expérience utilisateur en point de vente. Nous visons à proposer au client le bon produit et les meilleures offres sur son écran lorsqu’il est au bon endroit, devant le rayon, souligne Soh Wei Hong, directeur général de Trollee. Il indique que ses chariots sont installés dans des chaines de supermarchés en Chine, en Thaïlande et en Malaisie, en particulier chez Lotus et que Trollee est en négociations avec une enseigne française pour de possibles tests au début de l’été.
Simplifier le paiement, l’un des enjeux majeurs.
À l’EuroCIS qui s’est tenu fin février à Düsseldorf, l’éditeur de logiciels israélien Shopic a multiplié les démonstrations de son système intelligent sur son stand. Ses particularités ? Le consommateur prend l’appareil à une main et le clipse sur la poignée du chariot et les produits sont reconnus par deux caméras basées sur intelligence artificielle, sans scanner pour l’instant. « Le paiement peut se faire directement depuis le chariot », indique Dan Révah, chef de produit chez Shopic. La société a déployé ses solutions dans 20 magasins Shufersal, le leader des supermarchés en Israël ainsi que dans deux magasins au Chili.
J.B.G