Stable. Tel est l’adjectif qui caractérise le mieux le marché de la papeterie depuis de nombreuses années. Peu volatile, le secteur est abonné aux petites variations annuelles, et flirte avec les -2% dans les pires années, et les +2% dans les meilleures. En 2012, le constat est le même, avec une rentrée des classes qui enregistre un très léger recul: selon GfK Consumer Choices France, le chiffre d’affaires des produits d’écriture en hypermarchés et supermarchés s’est élevé à 130millions d’euros, soit une baisse de seulement 0,4% par rapport à la rentrée des classes de 2011. Cette période critique de quelques mois, qui s’étend de juillet à septembre, permet de prendre le pouls de ce marché qui réalise la grande majorité de ses ventes annuelles à ce moment-là. Cette année, GfK révèle, en outre, un changement dans le comportement d’achat des ménages, avec une affluence retardée par rapport aux autres années. En effet, les consommateurs ne se sont rendus en masse dans les magasins qu’après le 20?août, ce qui ne les a pas empêchés d’acheter 58millions de produits au total. “En trois semaines, soit les semaines 34, 35 et 36 (du 20?août au 9?septembre), 25% du chiffre d’affaires de l’année a été réalisé. Cela s’explique, notamment, par le versement tardif des allocations scolaires”, explique Hélène Brogat, Market Manager Papeterie chez GfK Consumer Choices France.
La bille, le coloriage et les rollers ont le vent en poupeLe stylo bille ne connaît pas la crise. Contrairement à son acolyte à plume, la bille continue d’être la star