Evalué à 460?M€(1), le marché des piles enregistre une hausse de +3% en valeur et une baisse de -1% en volume, ce qui traduit une forte valorisation produit. “C’est en effet un marché principalement tiré par les marques, les MDD accusant un recul, de -3% en volume et -5% en valeur”, confirme Laure Jacouton, category manager chez Panasonic. Les alcalines (80% du marché) enregistrent les meilleures performances, leur utilisation étant dédiée aux télécommandes et appareils classiques. Leader sur la catégorie, Duracell continue à investir sur ce segment, lequel “enregistre une hausse de +1,5% en valeur et -3,9% en volume. Cela est dû aux efforts conjoints des marques nationales et des distributeurs”, explique Stéphane Rosen, responsable marketing et category management chez Energizer. Le segment des rechargeables est, quant à lui, relativement stable (12% du marché) et enregistre une baisse de 5 à 10% par an depuis plusieurs années. “La publicité s’est longtemps faite en milli ampérage, notion relativement floue pour les consommateurs. De plus, le prix d’entrée constitue un frein à l’achat, révèle Charles-Edouard Corby, responsable France de la marque Duracell. Le prix moyen pour 4 alcalines varie de 5 à 7?euros alors qu’il s’échelonne de 15 à 20?euros pour des rechargeables”. Les piles boutons (8% du marché) sont en forte croissance, enregistrant une hausse de +13% en valeur et +13,1% en volume. En effet, les objets se miniaturisent (base IPhone, télécommande…) et investissent le cœur des objets connectés.
Piles: problématiques et croissances variablesDe fait, ce segment est promis à une forte croissance. Les ventes s’effectuent à 80% en GSA, les 20% restant étant assurés sur internet et en GSB (Mr Bricolage, Castorama, Leroy Merlin…), où les marques affichent de