Les soins capillaires enregistrent une nouvelle fois une diminution de leurs ventes sur le début de l’année 2019. Toutes les catégories sont en décroissance sauf les après-shampooings et les soins. Les consommateurs expriment un besoin de réassurance sur ces marchés, comme sur d’autres secteurs de produits de grande consommation. Ainsi, les offres bio et naturelles sont celles qui progressent le plus et qui remportent le plus de suffrages auprès des consommateurs.
Par Sandrine Panossian-Kahn
Les points forts
► Décroissance La catégorie capillaires affiche un recul de -2,1 % en valeur
► Après-shampooings des soins Seuls segments en croissance
► Tendances Le segment nature et bio est en progression en volume et en valeur
“En YTD P8 2019, les soins capillaires sont en décroissance valeur de -1,6 % et en recul volume de -2,3 % (données IRI)”, analyse Cyrielle Léonard, Brand Manager Hair Care chez Henkel Beauty Care. Selon elle, la régression s’explique par un repli des shampooings et des après-shampooings (respectivement -2,9 % et -3,2 % de ventes valeur), pertes liées principalement à une baisse de la promotion. Ce recul est néanmoins compensé par la très forte croissance des soins (+4,7 % de ventes valeur) portés par le boom des soins multi-usages qui répondent à la fois à la tendance du “mieux consommer” (ingrédients d’origine naturelle et réassurance consommateur sur les formules) et de la réduction des routines (moins de produits différents dans la salle de bain et des produits multi-actions). Une analyse partagée par le panel IRI qui
note un “total capillaires” en décroissance à -2,1 % soit -13,7 millions d’euros en tous circuits à fin juin 2019. Selon le panel, cette décroissance passe en priorité par la catégorie pilier des shampooings à -2,5 % qui réalise 38 % des pertes valeur. Les produits coiffants participent, également, à cette décroissance en reculant de -9,9 % et en réalisant 37 % des pertes valeur. Le panel IRI note également des décroissances prononcées qui passent, notamment, par la rationalisation de l’offre sur le pôle capillaires : un nombre moyen de références en recul de