Nourrir, apporter de l’éclat et de la vigueur. La santé d’une belle chevelure n’a pas de secret. Elle passe par les soins. C’est d’ailleurs à quelques nuances près le slogan de la plupart des marques nationales sur le marché des capillaires. Les Français réagissent plutôt bien à ce discours et hésitent moins à investir dans des produits à appliquer après leur shampoing. Et si l’on observe le marché des capillaires, le premier segment de l’hygiène beauté, il a enregistré en 2011 une croissance en valeur et cela n’était pas arrivé depuis plusieurs années (635,2 millions d’euros de chiffre d’affaires, +1,3% en valeur, 204,2 millions d’unités, +0,7% en volume Source Symphony Iri P13 2011). “Sur le court terme, sur les deux premiers mois de l’année, le marché retombe en négatif et cela n’était pas arrivé depuis longtemps”, indique Sandrine Bouchard, chef de marque haircare.
Les shampoings voient grandsLes shampoings représentent toujours le gros du marché et leur progression est plus importante en valeur qu’en volume, en raison du lancement des grands formats qui fait augmenter mécaniquement le chiffre d’affaires de la catégorie sans faire croître proportionnellement d’autant les volumes. “Depuis 3 ans, le marché retrouve des couleurs”, commente Fabrice Guyon, directeur marketing Le petit marseillais. Les gros formats tirent le marché, accessibles, ils valorisent le marché. Avant, on achetait un shampoing par personne – maman, papa, enfant – alors qu’aujourd’hui, on rationalise ses achats avec un shampoing pour toute la famille. Cette stratégie s’avère payante mais impacte le marché, ce qui pousse les distributeurs à calmer le jeu. Autre fait marquant : on assiste à une concentration des intervenants avec, en tête du classement : L’Oréal, Garnier, Procter & Gamble, Le petit marseillais, suivis du trio Nivea, Unilever et Henkel. “Pour le distributeur, c’est bien, car lorsqu’il prend ses