L’an dernier, le constat était le même: après un pic du taux de natalité en 2010, l’heure est à la baisse. Légère, certes, mais suffisante pour impacter les ventes de produits de soins bébé, de couches et de puériculture. En effet, selon l’Insee, en 2012, 822?000 bébés sont nés en France. C’est un petit peu moins que les quatre années précédentes, la natalité ayant été plus faible qu’en 2011 sur les neuf premiers mois de l’année. Résultat: le marché, hors changes, enregistre une baisse de -0,3% en valeur (chiffre d’affaires de 338,1millions d’euros) et -2,1% en volume (129,1millions d’unités)- (source Symphony Iri P3 2013). Toutes les catégories sont en recul – les plus fortes décroissances concernent le petit matériel de puériculture et l’hygiène et le soin pour bébé – et seules les sucettes affichent une croissance positive en valeur mais déclinent en unité. Le segment des changes suit la même tendance avec -2% des ventes en valeur (chiffre d’affaires de 748,7millions d’euros) et -3,6% en volume (2,7millions d’unités). Toutefois, on note une belle évolution des produits spécifiques (énurésie, baignade, apprentissage de la propreté), plus valorisés. Et, dans l’ensemble, la “premiumisation” des marques de distributeurs, qui séduisent une partie de plus en plus significative des consommateurs, se confirme.
Démocratiser une offre haut de gammeComme sur certaines catégories de l’hygiène beauté, les intervenants majeurs du marché observent de près les tendances de consommation des circuits concurrentiels que représentent les magasins spécialisés et les pharmacies/parapharmacies. En témoignent les nombreuses innovations, plus haut de gamme. Depuis quelques années, le nombre de