Après une année 2020 inédite, le marché de l’épilation et du rasage féminin, réparti entre rasoirs jetables, rasoirs systèmes, cires, crèmes et épilateurs, évolue vers une plus grande technicité tout en s’inscrivant dans une tendance naturelle et bio.
Par Frédérique Guénot
Les points forts
► Marché Très sensible au prix
► Ventes Orientées par les promotions et les nouveautés
► Valorisation des produits Une demande des consommateurs
Évalué à 105 M€ le marché des dépilatoires est en recul, tous circuits GMS (- 5,6 % en valeur en CAM -IRI à fin novembre 2021). “S’il a été largement boosté par la fermeture des instituts de beauté, lieu traditionnellement dévolu aux épilations, le marché a progressé de 12 % en deux ans, révélant ainsi un niveau largement supérieur à celui de 2019”, révèle Anne-Sophie Jestin consultante IRI. Cette année, la tendance est à la hausse des dépilatoires chimiques parallèlement à une baisse des cires qui avaient explosé l’an passé. “Par ailleurs, le marché s’est dynamisé sous l’impulsion du nouvel arrivant Jolly, présent sur les dépilatoires et les cires. En revanche, le marché des lames et des rasoirs enregistre un recul de -1,7 % lié à une baisse de -4,2 % sur les lames et rasoirs et de -8 % sur les jetables, tandis que les rasoirs système sont à la hausse”, ajoute-t-elle. Une tendance confirmée par les acteurs. “Le marché du rasage féminin accuse un recul imputable au changement de comportement du consommateur, largement influencé par les mouvements et les événements qui encouragent à la diminution du rasage(1) et de l’épilation, mais reste stable en valeur. On peut donc